Riviera
Introduite en 1963, la Riviera est l’un des modèles emblématiques de Buick. Uniquement disponible en coupé, la première mouture reposait sur un empattement de 2.97 m. Elle pouvait être équipée de deux moteurs V8 : un 401 ci (6.57 L) et un 425 ci (6.96 L). Les lignes étaient tendues et la face avant affichait une large calandre, donnant du caractère.
Le millésime 1966 vit l’apparition de la deuxième génération. L’empattement était porté à 3.02 m et la ligne était plus élancée, avec des phares dissimulés à l’avant. Trois V8 au programme : 425 ci (6.96 L), 430 ci (7.05 L) et 455 ci (7.46 L).
La troisième génération fut dévoilée en 1971. Sur un empattement de 3.10 m, la carrosserie incorporait désormais un dessin façon « boat-tail » tandis que la proue retrouvait des optiques plus conventionnelles. Seul le V8 455 ci restait de la partie.
Pour des questions d’économies, la quatrième génération en 1974 conservait les mêmes mécanique et plateforme que la précédente. Le style était toutefois plus classique.
La cinquième génération, millésime 1977, voyait ses dimensions revues à la baisse. L’empattement était en effet réduit à 2.94 m, en utilisant la plateforme type B partagée avec les Chevrolet Impala et Caprice. Côté esthétique, l’heure des lignes droites était venue. Deux V8 au choix : 350 ci (5.73 L) et 403 ci (6.60 L).
En 1979, Buick commercialisa la sixième génération qui marquait une révolution. Pour la première fois, un cabriolet accompagnait le coupé et le modèle devenait une traction. La Cadillac Eldorado partageait son châssis avec un empattement de 2.90 m. Plusieurs mécaniques disponibles : deux V6 (3.78 et 4.13 L), deux V8 (5.03 et 5.73 L) et un V8 diesel (5.73 L).
La septième génération fit son entrée en concessions dès 1986. Les dimensions étaient une nouvelle fois revues à la baisse avec un empattement de 2.74 m alors que la voiture inaugurait une monocoque. Seuls la carrosserie coupé et un moteur V6 de 3.8 L étaient disponibles, ce dernier gagnant simplement en puissance jusqu’à la fin de la production.
Enfin, la huitième et dernière génération arriva en 1995. L’apparence marquait une rupture, avec un dessin arrondi. Ce coupé reposait sur un empattement de 2.89 m et recevait sous le capot un bloc V6 de 3.8 L. Il développait 205 ch en configuration atmosphérique et jusqu’à 240 en cas de suralimentation par un compresseur.
Production : –
Nombre d’exemplaires dans le registre : 1 châssis (dernière MàJ le 14/11/18)