BX 4TC

Introduite en 1985, la BX 4TC était une automobile sportive. Construite en collaboration avec Heuliez, elle disposait d’un moteur quatre cylindres en ligne 2.141 cm3 turbocompressé de 200 ch, une transmission intégrale et une boîte de vitesses manuelle à cinq rapports provenant de la SM. La suspension était hydropneumatique et le freinage était assuré par des disques ventilés. D’un point de vue esthétique, elle était identifiable à ses ailes larges, ses jantes de CX, son imposante porte-à-faux avant dû à la position longitudinale du bloc, son capot à bossage, son kit carrosserie, ses phares longue portée intégrés dans la calandre ainsi que sa teinte blanche assortie de bandes rouges et bleues. A l’intérieur, on retrouvait une instrumentation complète et inédite avec de multiples éléments regroupés derrière le volant, des sièges issus de la BX Sport ainsi qu’une manette permettant de choisir entre deux et quatre roues motrices.
Malheureusement, le succès commercial ne fut pas au rendez-vous et une bonne partie des BX 4TC fut récupérée par l’usine pour être détruite.

Parallèlement, une version compétition dénommée Évolution fut développée et engagée dans le championnat du monde des rallyes en catégorie Groupe B. La puissance était portée à 380 ch notamment grâce à une culasse spécifique à seize soupapes. Les radiateurs étaient installés dans le coffre, la face avant fut revue pour améliorer le refroidissement tandis qu’un aileron fut monté pour générer de l’appui. La caisse était également allégée autant que possible.
Faute d’une puissance et d’un développement suffisants, les résultats furent plus que décevants. Son engagement pendant la saison WRC 1986 se limita à trois rallyes, et elle ne rallia qu’une seule fois l’arrivée à l’occasion de la manche en Suède avec une sixième place pour Andruet/Peuvergne.

Production :
-200 exemplaires de BX 4TC
-20 exemplaires de BX 4TC Évolution

Nombre d’exemplaires dans le registre : 1 châssis (dernière MàJ le 25/02/19)