TX
Construite en 1968, la TX (pour Turbine eXperimental) était une voiture de compétition. Elle fut pensée par le pilote américain Ray Happenstall et adoptait une conception originale : le châssis tubulaire réalisé par McKee Engineering accueillait une turbine d’hélicoptère provenant de chez Continental Aviation & Engineering. Celle-ci était installée en position centrale arrière et sa puissance était d’environ 350 ch au régime incroyable de 57.000 tr/min (!). Conformément à une formule d’équivalence avec les blocs thermiques classiques, la FIA lui attribua une cylindrée de 2.960 cm3. En raison de son couple démentiel, il fut décidé d’installer une boîte de vitesses à un seul rapport.
Sur le plan esthétique, la carrosserie était en aluminium et les portes étaient à papillon. A l’arrière, trois tubes émergeaient derrière le cockpit : les deux plus grands correspondaient aux échappements, tandis que le troisième, plus petit, servait aux soupapes de décharge. Ces dernières étaient destinées à réduire le délai entre l’appui sur l’accélérateur et la montée en pression de la turbine.
Deux exemplaires furent exécutés grâce au soutien matériel et financier de la société Howmet. Le premier fut GTP1, qui était en réalité une McKee Mk6 transformée en TX et qui servit de laboratoire. Vint ensuite GTP2, qui partait cette fois d’une page blanche et s’avérait un peu plus long de cinq centimètres approximativement. Tous deux furent engagés en courses, notamment en SCCA mais aussi à Sebring. Lors des 24 Heures du Mans 1968, aucune des autos ne rallia l’arrivée.
A noter que deux TX supplémentaires furent mises en chantier à une date récente en partant de châssis de réserve.
Production :
-2 exemplaires de TX (numérotés GTP1 et GTP2)
-2 exemplaires de TX « continuation » (numérotés GTP3 et GTP4)
Nombre d’exemplaires dans le registre : 1 châssis (dernière MàJ le 02/01/18)