40 CV

En 1911, Renault lança un modèle très haut de gamme : la 40 CV (type CG). Avec ses carrosseries souvent bourgeoises, elle dépassait aisément les cinq mètres de long et les deux tonnes. Son moteur était un six cylindres en ligne de 7.540 cm3 et l’empattement était de 4.03 m.

Deux ans plus tard, le type DT fit son entrée avec un empattement réduit à 3.75 m.

En 1914, Renault présenta le type ES. La boîte de vitesses et la transmission étaient améliorées, tandis que le carburateur recevait des gicleurs séparés.
La même année, le type ET fut proposé. Il s’agissait en fait d’un type DQ rebaptisé, doté d’un quatre cylindres en ligne 8.490 cm3.

Pendant la Première Guerre Mondiale, le type FI fut introduit en 1916. Construit au compte-gouttes, il se dotait entre autres d’un carburateur automatique et d’une nouvelle magnéto. Le bloc restait le six cylindres 7.540 cm3.

Juste après la guerre furent proposés les types GX et HD, très peu différents des versions précédentes. Le véritable changement survint en 1920 avec le type HF, équipé d’un six cylindres en ligne porté à 9.120 cm3. L’empattement passait à 3.99 m et la suspension arrière était modernisée. Il évolua en 1921 en type IR.

En 1922, le type JD fit son entrée au catalogue. Deux empattements étaient au choix : 3.80 m (Grand Sport) et 3.99 m (Grand Tourisme). La 40 CV disposait à présent de freins à l’avant.

Vinrent ensuite les types JP, JV et MC, équipés d’un servofrein d’assistance. Une version sportive fut tirée du type MC : le type KO.

Enfin en 1925, le type MC reçut un logo en forme de losange sur le capot avant de devenir le type NM.

A noter qu’en 1926, Renault créa un type NM spécial équipé d’une carrosserie aérodynamique monoplace façon Weymann à calandre ouverte et d’un six cylindres en ligne 9.120 cm3. Sur l’anneau de Montlhéry, elle parcourut 4167,578 km en vingt-quatre heures à la vitesse moyenne de 173.649 km/h.

Production : –

Nombre d’exemplaires dans le registre : 1 châssis (dernière MàJ le 30/12/16)