Vivastella
Introduite en 1929, la Vivastella était une voiture haut de gamme. La première déclinaison était la PG2 équipée d’un moteur six cylindres en ligne 3.180 cm3 de 16 CV fiscaux. Version luxueuse de la Vivasix, elle était reconnaissable à ses doubles pare-chocs, ses jantes chromées et l’étoile fixée au-dessus du losange. L’empattement était de 3.26 m.
L’année suivante, le modèle devint la PG3. Suite au déplacement du radiateur en avant du moteur, elle gagnait une calandre à volets mobiles tandis que l’empattement était réduit à 3.11 m.
Pour le millésime 1931, Renault présenta la PG4. La principale différence était la greffe d’ouïes de refroidissement sur les côtés du capot.
En 1932, le type PG5 fit son apparition. L’avant recevait une calandre en V plate et, dans le même temps, deux empattements étaient disponibles : 3.11 et 3.35 m.
La PG7 fit son entrée en 1933 avec des pare-chocs simplifiés à lame unique ainsi que des phares obus majorés.
Pour l’année-modèle 1934, deux variantes furent introduites. D’abord la PG9, modèle de transition à calandre inclinée, et la ZA2, qui inaugurait un bloc 3.620 cm3 de 21 CV fiscaux. Cette dernière disposait de pare-chocs cintrés et d’une carrosserie plus profilée. Deux longueurs d’empattement : 3.13 et 3.35 m.
Après un éphémère type ZA3 vint en 1935 la ACR1, qui marquait une véritable rupture. Au programme nouveau moteur 4.085 cm3 de 23 CV fiscaux, carrosserie terminée par une queue de pie, roues artillerie, calandre inclinée, roue de secours dissimulée dans un coffre et ouïes horizontales sur les côtés du capot. Deux empattements : 3.13 et 3.39 m.
Une nouvelle mise à jour intervint en 1936 avec la ADB1. Cette fois, la carrosserie était revue et perdait ses marchepieds, les phares devenaient encastrés, les ailes étaient plus enveloppantes et des flasques furent installées à l’arrière. Seul un empattement de 3.13 m subsistait.
Les ADB2 et ADB3 arrivèrent au catalogue en 1937. Les phares étaient bombés, la calandre devenaient proéminente, le capot recevait cinq ouvertures latérales, les pare-chocs étaient droits et une malle extérieure vint s’ajouter. Pas de changement côté empattement.
En 1938, les ADB4/ADB5/ADB6 trouvèrent leur place dans la gamme. La seule modification majeure était la disparition des flasques de roues arrière.
Enfin, la dernière version fut la BDZ1 pour l’année 1939. La calandre se convertit aux barrettes horizontales, les roues AR retrouvèrent leurs flasques, les portes avant gagnèrent des déflecteurs, les phares devinrent apposés sur les ailes et les vitres arrière furent séparées en deux parties. Sur le plan mécanique, la puissance du moteur augmentait de sept chevaux réels. Un empattement possible : 3.21 m.
Production : –
Nombre d’exemplaires dans le registre : 1 châssis (dernière MàJ le 12/03/19)