
Renault Clio III RS F1 Team 2007
Crédits photos : Paul
Après un été calme en termes de shootings, la rentrée s’annonçait sous les meilleurs auspices. En effet, en ce 22 septembre, le site va pouvoir redémarrer ! Fin juin, nous avions convenu avec un ami de faire une séance photo de sa voiture. Mais contre toute attente, celle-ci n’avait pas pu se faire et était donc reportée à une autre fois. Nous reprenons contact en ce mois de septembre, et ce coup-ci, c’est la bonne ! Nous nous mettons d’accord sur le jour, l’heure et le lieu : ce sera tôt le samedi dans les Cévennes, région réputée pour ses belles routes (d’où le rallye annuel) et sa beauté de paysages.
7h45, nous décollons. Nous nous suivons pendant plusieurs dizaines de kilomètres jusqu’au premier spot, l’occasion d’échanger sur la voiture en question. Ce n’est pas une Clio III RS « normale » que nous allons photographier dans quelques instants. Il s’agit d’une série limitée commémorant les deux titres en 2005 et 2006 du constructeur français en Formule 1. Dénommée tout logiquement RS F1 Team R27 (en l’honneur de la monoplace éponyme), elle se distingue de ses consœurs par de multiples détails. Si mécaniquement elle n’est pas différente de la Clio RS d’origine, esthétiquement elle reçoit, outre les stickers « F1 Team » à l’avant et à l’arrière mais aussi sur le côté et le toit à damiers, les jantes BeBop en 17″ de couleur anthracite, des sièges baquets Recaro et peut revêtir six teintes. A l’intérieur, une plaque numérotée trône aux côtés du frein à main.
De plus, la F1 Team embarque d’office le châssis Cup (en option sur la Clio RS traditionnelle), réputé pour sa tenue de route et sa rigidité. Le freinage, quant à lui, reste le même (disques ventilés à l’avant, disques à l’arrière).
Après 1h30 de route, nous arrivons enfin au premier endroit repéré auparavant sur Google Maps. Nous avions trouvé un magnifique point de vue donnant sur le Lac de Villefort, situé en Lozère, mais malheureusement, impossible de remettre la main dessus ! Après plusieurs minutes de tergiversation, nous décidons finalement de nous rendre sur un parking repéré en passant devant. Il faut descendre un petit chemin tortueux pour accéder au bord du lac en contrebas dudit parking.
Si nous sommes situés en bordure de l’étendue d’eau, nous ne pouvons pas vraiment déplacer la voiture. C’est parce que la berge (si l’on peut dire) est très courte et très pentue. Néanmoins, nous avons un point de vue imprenable sur l’environnement et la lumière du matin est optimale. Elle permet de faire ressortir comme il faut le bleu Monako, teinte métallisée, de la Clio. L’endroit est rocheux, il faut alors jouer avec les pierres qui nous entourent.
De l’arrière, les modifications par rapport à la Clio du quidam sont flagrantes. Les hanches sont larges, le diffuseur n’est pas négligeable pour l’aérodynamique et la caisse beaucoup plus basse.
Les jantes BeBop anthracite sont vraiment du plus bel effet. C’est de ce point de vue que l’on se rend compte de l’élargissement au niveau des ailes avant avec l’extracteur d’air. Les étriers de frein rouge distinguent les versions équipées du châssis Cup des versions plus classiques.
Le soleil n’est pas encore levé totalement mais embrase déjà les arbres et leurs couleurs de début d’automne.
Après quelques minutes passés au bord de l’eau, nous décidons de remonter sur le parking où la lumière doit cette fois être optimale. Mais cette remontée ne sera pas de tout repos : la Clio patine et sa rigidité de châssis entraîne parfois un lever de roue inopiné ! Après plusieurs tentatives, nous parvenons finalement en haut. Comme l’on s’y attendait, le soleil est bien présent.
Nous avions ensuite repéré un autre endroit sur internet mais une nouvelle fois, nous ne le retrouvons pas … Mais en nous y rendant, un lieu nous a fait de l’oeil : un virage offrant un magnifique panorama et des nuages très bas. En effet, nous sommes à environ 1400 m d’altitude ! Nous y redescendons mais les nuages se sont dissipés en partie. La voiture est garée en bordure de route et nous nous plaçons en face.
Puis c’est le moment de se mettre en hauteur pour inclure le merveilleux paysage dans le cadrage. Les Cévennes regorgent de ces points de vue et sont le paradis des ramasseurs de champignons avec l’humidité régulière.
Il est temps de lever le camp pour un autre emplacement. C’est l’occasion pour nous de tester pour la première fois les travellings. Les tentatives s’enchaînent mais en vain. On change de technique, en passant du coffre à l’avant de la voiture depuis la vitre. C’est beaucoup mieux. Si la Clio RS s’avère discrète en termes de bruit, notre exemplaire du jour dispose de silencieux Milltek, généreux même à bas régime et offrant l’avantage d’être chromés.
Notre dernier lieu est situé sur la route en direction de Génolhac. Les sapins s’étendent à perte de vue et le beau temps est toujours de la partie.
A l’intérieur, l’ambiance est résolument sportive : outre les baquets Recaro badgés Renault Sport, on trouve aussi un levier de vitesses affichant six vitesses, un volant cuir avec un indicateur rouge de point zéro comme en rallye, un pédalier alu, un compte-tours avec zone rouge à 7600 tr/min et un compteur gradué jusqu’à 260 km/h.
Comme l’indique le sticker, Renault a empoché les titres constructeur et pilote (Fernando Alonso) en Formule 1 en 2005 et 2006.
Avec ses 200 chevaux tirés de son quatre cylindres de 2000 cm3 (soit 100 ch/l !) et son comportement très sain, la Clio ne demande qu’à s’amuser sur les routes aux nombreux virages et épingles à cheveux des Cévennes. De plus, elle n’hésite pas à monter dans les tours (la puissance arrive à 7250 tr/min !). Mais il est temps de se quitter…
Nous tenons à remercier le propriétaire et sa compagne pour leur patience et de ne pas avoir hésité à faire des kilomètres pour la séance !